LA DOT
La Défense Opérationnelle du Territoire (DOT) a été créée en 1972, dans le cadre d’une réorganisation des forces armées françaises. Elle avait pour mission principale l’engagement immédiat et direct sur le territoire national en cas d’agression extérieure ou de crise majeure.
Suite à l’invasion de l’Afghanistan par les troupes soviétiques, l’Europe a pris la mesure du réel danger qui la menaçait. Que s’était-il passé ?
Cent quatre-vingt commandos soviétiques, introduits comme jardiniers dans l’Ambassade de l’URSS à KABOUL ont pris d’assaut le palais présidentiel le jour venu, tuant tous ses défenseurs et occupants, y compris tous les membres de la famille présidentielle pour mettre en place le chef du Parti Communiste afghan.
Le nouveau président a aussitôt fait appel à l’URSS pour qu’elle lui envoie des troupes capables de le maintenir au pouvoir.
Suite à ce coup d’État, l’État-Major français a mis en place des Unités de réserve pour préserver les centres vitaux de la Nation.
Il existait deux types d’unités, les régiments de défense des points sensibles et les Régiments Inter Armes Divisionnaires (RIAD) chargés d’intervenir au profit des défenseurs des points sensibles ou toutes autres missions ordonnées par l’État-Major de la Région Militaire.
Avec les Régiments de réserve dérivés des Régiments de l’Armée de Conscription, c’était plus d’un million de réservistes avec affectation et des millions capables de fournir une réserve complémentaire.
Mais la menace était bien réelle. Les commandos opérant par équipes de cinq, pouvaient se regrouper en fonction de leurs missions et atteindre des effectifs pouvant aller jusqu’à l’équivalent de nos régiments.
Nos Officiers d’État-Major ayant connu la Guerre d’Indochine et celle d’Algérie prenaient la menace très au sérieux. Ils redoutaient une extermination de nos hommes politique que notre Défense n’avait pas prise en compte. Tous les lundis, nos députés montaient à Paris. Le jeudi, ils rentraient chez eux et passaient leurs vendredis dans leur permanence. 560 permanences multipliées par cinq commandos, cela faisait 2800 commandos, soit l’effectif d’un régiment et demi pour tuer la démocratie française et mettre le pays en péril avant même la mobilisation de ses réservistes ou régiments d’appelés capables d’intervenir en quelques heures.
Ces commandos étaient des agents dormants. Ils vivaient dans le pays dès le temps de paix. Ils se déclaraient entre autres, VRP, étudiants, dépanneurs. Uniquement des situations justifiant des déplacements fréquents ou permanents, impossibles à contrôler.
Notre Commanderie 13100, dont les officiers fournissaient les effectifs du 112 RI chargé des points sensibles tels que le centre nucléaire de Cadarache et les antennes de RMC à Roumoules ainsi qu’une grande partie du 8èmeRIMa, le RIAD des Bouches du Rhône, ont permis le repérage et l’expulsion de nombreux de ces agents dormants. Deux d’entre eux habitaient la commune de Meyreuil, un troisième sur la commune de Trets. Ces agents étaient chargés de surveiller une entreprise fabriquant les éléments électroniques de nos chars d’assaut dans la zone industrielle de Rousset, à l’époque où la France en possédait plus de 1500 !!! Celui de Trets a été repéré car il s’était installé comme dépanneur TV mais n’était jamais disponible pour venir dépanner. Comme tous les Officiers Français, les Officiers de l’Armée d’URSS n’étaient pas des menteurs. Il ne pouvait pas venir nous dépanner car il était trop occupé ! Ce qui était vrai puisque son activité d’espion l’empêchait de faire autre chose.
Aujourd’hui, nous ne pourrons jamais remettre en place une DOT sans un véritable SNO. Les effectifs nécessaires pour défendre le territoire se chiffrent à millions. Que peut faire une armée de terre de 80 000 engagés. Elle n’aurait même pas pu faire face à l’Armée Russe qui a aligné contre les Ukrainiens 600 000 soldats !
Aujourd’hui, remettre le SNO doit se faire impérativement au sein du Ministère de l’Intérieur. Chargé de la sécurité et la sûreté intérieure, il sera toujours le seul capable de maintenir la cohésion et la fraternité entre toutes les forces chargées de la sécurité et la sûreté de notre territoire national puisqu’elles sont déjà toutes sous sa juridiction.
C’est d’ailleurs ce que font tous les pays du monde avec leurs gardes nationales !
Cependant, construire une DOT aux ordres du Ministre de l’Intérieur, nécessitera des aménagements comme cela a été nécessaire pour les Sapeurs-Pompiers.
Réaliser la DOT c’est abolir la situation de réquisitionnables pour faire en sorte que tous les citoyens soient des mobilisables.
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